Vendredi 13 août 2010,

Nous nous arrêtons devant une maison avant d’arriver à la datcha. Sarkis sonne, une femme âgée ouvre sa porte. Sveta discute, je ne comprends pas tout. La vieille femme rentre chez elle pour revenir aussitôt avec des herbes aromatiques. En Arménie, les personnes âgées continuent de travailler. Certaines ne perçoivent même pas les retraites qui de toute manière sont rarement suffisantes pour subvenir au besoin du quotidien.
Nous reprenons la route et en arrivant à la datcha, Sveta prépare le café. Pendant ce temps, Sarkis me fait le tour du propriétaire. Il en profite pour m’expliquer qu’il a construit cette maison de ses propres mains grâce aux cours particuliers qu’il donnait après sa journée de travail. Sarkis était professeur de mathématiques et sa femme professeur d’arménien. Ils se sont connus durant leur enfance au Karabagh. Aujourd’hui leur village se trouve en Azerbaïdjan, et donc inaccessible… Sarkis me dit qu’il est fier de pouvoir laisser cette maison à ces enfants. Nous prenons le café avec Sveta, lorsque Sarkis revient avec un lapin dans les mains. Il ne cache pas son anxiété. Je comprends ce qui va arriver. Ce sera le mets pour l’anniversaire d’Arminé ! Il lui tranche la tête, le dépèce et le vide.
Sveta passe derrière lui pour laver la terrasse. La fin de journée approche, Sarkis doit donner un cours de math à quelques étudiants de la cité où ils habitent. Nous rentrons à Erevan, la voiture plus chargée qu’à l’aller…
Nous reprenons la route et en arrivant à la datcha, Sveta prépare le café. Pendant ce temps, Sarkis me fait le tour du propriétaire. Il en profite pour m’expliquer qu’il a construit cette maison de ses propres mains grâce aux cours particuliers qu’il donnait après sa journée de travail. Sarkis était professeur de mathématiques et sa femme professeur d’arménien. Ils se sont connus durant leur enfance au Karabagh. Aujourd’hui leur village se trouve en Azerbaïdjan, et donc inaccessible… Sarkis me dit qu’il est fier de pouvoir laisser cette maison à ces enfants. Nous prenons le café avec Sveta, lorsque Sarkis revient avec un lapin dans les mains. Il ne cache pas son anxiété. Je comprends ce qui va arriver. Ce sera le mets pour l’anniversaire d’Arminé ! Il lui tranche la tête, le dépèce et le vide.
Sveta passe derrière lui pour laver la terrasse. La fin de journée approche, Sarkis doit donner un cours de math à quelques étudiants de la cité où ils habitent. Nous rentrons à Erevan, la voiture plus chargée qu’à l’aller…
vidéo très interessante
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